La
CATHÉDRALE
Église
abbatiale commencée en 1774 sur les plans de Contant d'IVry. Interrompus par la
Révolution, les travaux sont repris en 1804 à l'initiative de Napoléon 1er
pour l'édification d'une cathédrale. Inaugurée en 1833 par Monseigneur de la
Tour d'Auvergne, détruite en 1914, elle sera reconstruite à l'identique. La sévérité
de son architecture gréco-romaine est tempérée par la grande luminosité intérieure.

L'ABBAYE
SAINT-VAAST
Fondée
au 7éme siècle, rattachée à la règle bénédictine, l'abbaye fut à
l'origine de la ville qui se construisit autour d'elle. Au 18éme siècle Dom
Vigor de Briois et le cardinal de Rohan, abbé commendataire, entreprirent la
rénovation et la reconstruction. L'ancienne cathédrale Notre-Dale de la Cité,
étant elle-même détruite, un décret de Napoléon 1er met l'église abbatiale
St Vaast à la disposition de l'Evèque d'Arras, Mgr de la Tour d'Auvergne pour
en faire sa cathédrale. Épargnée par la révolution, elle fut détruite en juillet
1915 ( voir
page histoire régionale) .
Reconstruite à l'identique, elle demeure un exemple grandiose de l'architecture
religieuse classique. Elle abrite aujourd'hui le musée et la médiathèque.
La Maison natale de Vidocq formait
l'angle de la rue des Trois Visages (rue de Warance ou du Miroir de Venise à l'époque)
et de la rue de la Braderie (alors rue du Portugal).La maison natale de
Robespierre était assez proche et l'on peut penser à l'emplacement de la
future place de la Vacquerie (dépendant en partie de la paroisse de la
Madeleine)ou sa famille possédait plusieurs maisons...
Maison
de ROBESPIERRE
Maison
Construite en 1730. Maximilien de Robespierre (1758-1794), avocat au Conseil
d'Artois, y résida de 1787 à 1789. Elu député du tiers-état, il quitta définitivement
sa ville natale pour rejoindre les Etats Généraux et s'installer à paris.
Le
THEATRE
Situé
sur l'ancienne place du Minck (marché au poisson), le théâtre fut édifié de
1780 à 1785 sur l'emplacement des anciennes prisons du châtelain, d'un corps
de garde et de la bourse commune des pauvres. La façade néo-classique
dissimule une étonnante salle à l'italienne au décor chatoyant. Elle est
caractéristique des salles provinciales construites au 18éme siècle dans le style Louis XVI.

Le
BEFFROI et l'Hôtel de Ville
Le
beffroi est une tour de guet servant à sonner l'alarme lors des attaques
ennemis ou lors des incendies. Parfois indépendant. Il est souvent accolé à
la Halle échevinale : l'Hôtel de Ville. Celui d'Arras mesure 75 m jusqu'au
bout de la hampe du lion. Commencé en 1463, il ne fut achevé qu'en 1553 sous
les plans de Jacques Le Caron alors que l'hôtel de Ville commencé en 1501 était
achevé depuis 1508. Cette tour ressemble étrangement à celle de la cathédrale
d'Anvers qui lui est légèrement antérieure (elle mesure 123 m de hauteur).
Coiffé d'une couronne, le beffroi est surmonté par le lion. Incendié le 8
octobre 1914, détruit par les obus le 31 octobre 1914, il fut reconstruit sur
une armature de béton et terminé en 1932 sur les plans de Pierre Payet.
Symbole des libertés
communales et de la prospérité de la ville, le beffroi fut édifié de 1463 à
1554 dans un style gothique flamboyant. Au sommet de ses soixante-quinze mètres
se dresse
un lion brandissant un soleil. Construit du 16éme au 19éme siècle, l'Hôtel
de Ville offrait un ensemble de styles disparates : Gothique, Renaissance, Napoléon
III. Le 21 octobre 1914, ce superbe édifice disparaissait sous les obus. Il
sera reconstruit dès 1924 par Pierre Paquet dans une plus grande sobriété.
La Place des Héros

détail d'une façade...
Dès
le 12éme siècle elle est connue sous le nom de petit marché. Les halles
corporatives y étaient regroupées. La chapelle de la Sainte Chandelle, la
Maison Rouge et son pilori occupaient le centre. Au Moyen-Age les trouvères y
donnaient leurs représentations théâtrales. Depuis 1945, elle porte le nom de
place des Héros en hommage aux résistants arrageois fusillés pendant la
guerre 1939-1945.
LA RUE DE LA
TAILLERIE
Emplacement
de la halle aux draps. Au moyen-âge ceux-ci étaient soumis à la taillerie
(mesurage) et au marquage d'un plomb. Cette rue forme avec la petite Place et la
Grand-Place un ensemble architectural harmonieux : 155 maisons reposent sur 345
colonnes de grès. Leur sous-sol s'étage sur deux ou trois niveaux de caves ou
de boves.
La
GRAND-PLACE 
Centre
principal de l'activité marchande dès le 11éme siècle, la Grand-Place s'étend
sur plus d'un hectare. Témoin de 1 000 ans d'histoire elle a vu se succéder au
cours des siècles tournois, joyeuses entrées des princes et souverains, revues
militaires. Son marché au grain prospéra jusqu'à la première guerre
mondiale. Les maisons de bois reconstruites en briques et en pierres, dès le 17éme
siècle, présentent en façade des enseignes sculptées : gerbes de blé,
chaudron, heaume, cloche...
LE
MONT-DE-PIETE
La
création des Monts-de-Piété fut décidée par les archiducs Albert et
Isabelle d'Autriche, gouverneurs des Pays-Bas pour lutter contre l'abus de prêts
à taux usuraires. Ils furent édifiés par Wenceslas Cobergher, architecte
anversois, dans quinze villes des Pays-Bas dont Arras en 1624. Reconstruit en
1920 selon les dessins originaux, son activité se poursuivit jusqu'à la deuxième
guerre mondiale. La façade à volutes renversées servit de référence aux
maisons des deux places.

Façades de la Grand-place ( 15 ème
& 17 ème siècle ) avec à gauche , l'hôtel des Trois Luppars
( pignons à pas de moineau), la plus ancienne maison de la place(
1467), la maison à sa droite date de 1684.
LA
CITADELLE VAUBAN
ICI
photos©nordmag |